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De retour de ce merveilleux voyage fait à
Venise année 1983
Je fis, avec passion, une miniature, que je vous présente,
détaillée en plusieurs parties.
La miniature
Venise,
à l'Orient qui sourit et qui rêve,
À, les plus doux regards du soleil qui se lève ;
Une aurore de perle y berce les contours.
À, les plus doux regards du soleil qui se lève ;
Une aurore de perle y berce les contours.
Les beaux Jours d'Orient, balsamiques
et clairs,
Sont sur eux ; et le vent qui laisse l'onde unie
Leur raconte en chantant des choses d'Ionie,
Dans le temps qu'Aspasie encourageait les arts
Et qu'ils frappaient le sol attelé à des chars.
Sont sur eux ; et le vent qui laisse l'onde unie
Leur raconte en chantant des choses d'Ionie,
Dans le temps qu'Aspasie encourageait les arts
Et qu'ils frappaient le sol attelé à des chars.
Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleur.
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleur.
Ah ! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit : C'est elle !
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit : C'est elle !
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,
Venise
pour le bal s'habille.
De paillettes toutes étoilées,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.
De paillettes toutes étoilées,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.
Pour le bal qu'on prépare,
Plus d'une qui se pare,
Met devant son miroir
Le masque noir.
Plus d'une qui se pare,
Met devant son miroir
Le masque noir.
Cassandre son souffre-douleur.
Les beaux Jours d'Orient, balsamiques
et clairs,
Sont sur eux ; et le vent qui laisse l'onde unie
Sont sur eux ; et le vent qui laisse l'onde unie
Les poèmes sont de :
La grandeur de la Miniature de Venise :25 cm/ 30 cm
Miniature Jean-Claude Riera Carrosi Colombani
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